mardi 27 octobre 2015

HALLOWEEN

                           

Halloween  est une fête originaire des îles Anglo-Celtes célébrée dans la soirée du 31 Octobre, veille de la Toussaint. 

 L’étymologie du  mot  Halloween  appartient strictement à la langue anglaise, sans aucun rapport avec le gaélique ou toute autre langue celtique. Son nom actuel est une altération de All Hallows Eve, qui signifie littéralement « le soir de tous les saints », c'est-à-dire la veille de la fête chrétienne de la Toussaint.

Hallow est une forme archaïque du mot anglais holy et signifie « saint », even est une forme usuelle qui a formé evening, le soir. L'orthographe Hallowe’en est encore parfois utilisée au Canada et au Royaume-Uni, « e’en » étant la contraction de even, devenue « een ». 



En dépit de son nom d'origine chrétienne et anglaise, la grande majorité des sources présentent Halloween comme un héritage de la  fête païenne de Samain  qui était célébrée au début de l'automne par les Celtes et constituait pour eux une sorte de fête du nouvel an. Elle se déroulait sous l’autorité des druides, pendant sept jours : le jour de Samain lui-même et trois jours avant et trois jours après. « C’est une fête de fermeture de l’année écoulée et d’ouverture de l’année à venir.
Le temps de Samain est celui du Sidh (l'autre monde) brièvement confondu avec celui de l'humanité». La nuit de Samain n'appartient ni à l'année qui se termine, ni à celle qui commence. La fête est une période close en dehors du temps. C’est la période ou les hommes peuvent communiquer avec les gens de l'autre monde (Il s'agit là de démons ou des dieux des Tuatha Dé Danann). Lors de cette nuit de fermeture, les Gaulois avaient l'habitude de pratiquer une cérémonie afin de s'assurer que la nouvelle année à venir se déroulerait sereinement. Halloween est ainsi connue jusqu'à nos jours sous le nom de Oíche Shamhna en gaélique. Elle est une fête très populaire en Irlande, Ecosse et au Pays de Galles où l'on trouve de nombreux témoignages historiques de son existence.



Jack-o'-lanter, la lanterne emblématique d'Halloween,

est elle-même issue d'une légende irlandaise. Lors de cette nuit de fermeture, les Gaulois avaient l'habitude de pratiquer une cérémonie afin de s'assurer que la nouvelle année à venir se déroulerait sereinement. Par tradition, ils éteignaient le feu de cheminée dans leur foyer puis se rassemblait en cercle autour du feu sacré de l'autel, où le feu était aussi étouffé pour éviter l'intrusion d'esprits maléfiques dans le village. Après la cérémonie, chaque foyer recevait des braises encore chaudes pour rallumer le feu dans leurs maisons pour ainsi protéger la famille des dangers de l'année à venir
Les fêtes druidiques ont disparu d’Irlande au Ve siècle
, avec l'arrivée d'une nouvelle religion, le christianisme. C'est à partir du VIIIe siècle, sous les papes Grégoire III (731-741) et Grégoire IV (827-844), que l'église catholique introduisit la Toussaint en date du 1er novembre opérant un syncrétisme avec les fêtes de Samain.



La fête d'Halloween est introduite en Amérique du Nord après l'arrivée massive d'émigrants irlandais et écossais notamment à la suite de la Grande Famine en Irlande (1845-1851). Elle y gagne en popularité à partir des années 1920 et c'est sur le nouveau continent qu'apparaissent les  lanternes  Jack-o'-lanterns.
Sa légende.  Il est probablement le personnage le plus populaire associé à Halloween. Il nous provient d'un vieux conte irlandais. Jack aurait été un avare, un personnage ivrogne, méchant et égocentrique. Un soir, alors qu'il était dans une taverne, le diable lui apparut et lui réclama son âme. Jack demande au diable de lui offrir à boire, un dernier verre avant de partir pour l'enfer. Le diable accepte et se transforme en pièce de six pence. Jack la saisit et la place immédiatement dans sa bourse. Cette dernière ayant une serrure en forme de croix, le diable ne peut s'en échapper. Finalement, Jack accepta de libérer le diable, à condition que ce dernier lui accorde dix ans de plus à vivre. Dix ans plus tard, Jack fit une autre farce au Diable, le laissant en haut d'un arbre (sur lequel il avait gravé une croix grâce à son couteau) avec la promesse qu'il ne le poursuivrait plus.


Lorsque Jack meurt, l'entrée au paradis lui est refusée, et le diable refuse également de le laisser entrer en enfer. Jack réussit néanmoins à convaincre le diable de lui donner un morceau de charbon ardent afin d'éclairer son chemin dans le noir. Il place le charbon dans un navet creusé en guise de lanterne et est condamné à errer sans but, jusqu'au jour du jugement dernier. Il est alors nommé Jack of the Lantern (Jack à la lanterne, en français), ou Jack-o'-lantern. Il réapparaît chaque année, le jour de sa mort, à Halloween. Confectionnées à partir de citrouilles, d'origine locale, en remplacement  des  rutabagas utilisés en Europe.



Halloween est aujourd'hui célébrée principalement en Irlande, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, au Cananda, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en France. La tradition moderne la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes effrayants comme des costumes de fantômes,


de sorcières, de monstres ou de vampires et aillent sonner aux portes en demandant des friandises avec la formule : 





Trick or treat! qui signifie « Farce ou friandise ! ». La soirée peut également être marquée par des feux de joie, des feux d'artifices, des jeux d'enfants, la lecture de contes horrifiques ou de poèmes d'Halloween, la diffusion de films d'horreur mais aussi la tenue de messes anticipées de la Toussaint dans sa composante strictement religieuse.






En France, dès 1998, Halloween est adoptée par les commerçants et certains médias, la fête tombant juste au moment de la « période creuse » avant les fêtes de Noël.
Rapidement, cette importation (notamment dans la grande distribution) est critiquée en la dénonçant comme du marketing visant à faire plus de profit auprès des jeunes consommateurs (confiseries, jouets, masques et costumes…) Néanmoins, la fête s'impose en France en moins de quatre ans comme la troisième fête commerciale de l'année, juste derrière Noël et le jour de l'An.

 La société Optos-Opus, qui avait déposé la marque Halloween au milieu des années 90, finit par perdre son droit d'exploitation de la marque après un arrêté délivré par la chambre du commerce  et de la cour de cassation, en 2004. La chambre syndicale nationale de la confiserie déclare que le dépôt d'une marque comme Halloween, qui représente un événement public, est considéré comme un acte à caractère frauduleux et empêche ainsi les autres commerçants de commercialiser des produits au nom de la fête. La société Optos-Opus s'est alors vu attribuer une amende de 5000 € auprès de divers organisations.
Mais dès 2006, de nombreux médias comme L'Express et 20 minutes font état d'un désintérêt progressif des Français pour Halloween. La pure logique commerciale et la survente médiatique de la fête en France sont mises en avant pour expliquer ce rapide retour de balancier.

            
                                                             


TRICK OR TREAT !!!   HA! HA! HA! HA!
                                                                                  Bien à vous!



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