C’est l’histoire d’un vieux couple, marié depuis 45 ans. Ils vivent paisiblement dans un coin paumé du centre de la France.
L’homme appelle son fils qui vit à Marseille et lui dit : - Je suis désolé de te gâcher ta journée, mais je dois te dire que ta mère et moi, on a décidé de divorcer, 45 années comme ça c’est assez !
- Mais qu’est-ce que tu racontes papa !
- Nous ne pouvons plus rester ensemble plus longtemps, nous ne nous supportons plus et je ne veux pas en discuter davantage, je suis à bout, alors appelle ta sœur qui vit à Paris et annonce lui la nouvelle !
Et le vieil homme raccroche.
Le fils reste abasourdi et appelle sa sœur qui explose au téléphone :
"Ce n’est pas possible qu’ils divorcent comme ça, je vais m’occuper de ça !"
Elle appelle son père immédiatement, en hurlant dans le téléphone :
"Tu ne vas pas divorcer comme ça, attends jusqu’à ce que j’arrive. Je vais appeler mon frère et nous serons chez toi dès demain matin ! Jusque là, ne fais rien, ne bouge pas, TU M’AS COMPRISE ?" Et elle raccroche.
Le vieil homme raccroche lui aussi et se tourne en souriant vers sa femme :
"Et voilà, ça a marché ma chérie, nous aurons les enfants avec nous pour le jour de l’an et en plus ce sont eux qui payent leur voyage".
Le 1er janvier 2002, c'est avec un plaisir manifeste que les habitants de douze pays de l'Union européenne accueillent les pièces et les billets de leur nouvelle monnaie, l'euro.
Cette monnaie avait dans les faits remplacé les anciennes monnaies nationales trois ans auparavant, avec la fixation autoritaire du taux de change entre celles-ci et l'euro. Mais l'opinion publique n'a pris la mesure du changement qu'avec l'apparition de la monnaie fiduciaire (pièces et billets), que l'on peut voir et toucher.Joseph Savès
L'idée d'une monnaie unique était en germe dans le traité de Rome du 25 mars 1957 qui avait fondé une Communauté européenne à six pays.
Le président français Valéry Giscard d'Estaing et son ami, le chancelier allemand Helmut Schmidt, accomplirent le premier pas dans sa direction en instituant le Système monétaire européen (SME) le 13 mars 1979. Il s'agissait d'une convention par laquelle les pays de la Communauté s'engageaient à maintenir le taux de change de leur monnaie dans une fourchette étroite (2,25% autour de leur cours pivot).
Mais les secousses politiques et sociales des années 1980 manquèrent de lui être fatales. C'est en définitive l'effondrement du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, et la prévisible réunification de l'Allemagne qui relancèrent le processus.
Inquiet d'une Allemagne de 80 millions d'habitants qui pèse désormais le 1/3 de la richesse économique de la Communauté, le président français François Mitterrand veut lui lier les mains par la monnaie. En décembre 1989, il déclare au conseil européen de Strasbourg : « Le nouvel équilibre auquel les Allemands aspirent doit être partie intégrante d'un équilibre européen. C'est pourquoi un renforcement de la Communauté s'impose ».
Les Allemands, farouchement attachés à leur monnaie, symbole de leur résurrection d'après-guerre, se font prier pour entrer dans l'union monétaire. Ils posent des conditions sur l'indépendance de la future Banque centrale et la liberté de circulation des capitaux dont ils espèrent qu'elles seront rejetées par leurs partenaires. Ils sont les premiers surpris par leur acceptation (*).
Le 10 décembre 1991, à Maastricht, les douze pays qui composent désormais la Communauté signent un traité portant création d'une Union européenne (en remplacement de la Communauté européenne), avec l'engagement de créer une monnaie unique.
Le traité met toutefois des conditions drastiques à l'entrée d'un pays dans l'union monétaire : limitation du déficit public à 3% ; dette publique limitée à 60% du PNB. Ces « critères de Maastricht », assortis de la menace de sanctions financières pour les contrevenants, feront l'objet d'un Pacte de stabilité et de croissance, en 1995, à l'initiative de la France et de l'Allemagne, mais il volera en éclats dès 2003, ces deux pays se dispensant de le respecter.
Une Banque Centrale Européenne (BCE), dont le siège sera plus tard fixé à Francfort, est chargée de la discipline. Les instituts d'émission nationaux comme la Banque de France seront de simples succursales de la BCE.
Strictement indépendante du pouvoir politique, à la différence des autres banques centrales dont la Réserve Fédérale américaine, la BCE doit seulement veiller à ce que les gouvernements de l'union monétaires respectent les critères relatifs au déficit public et à la dette publique, de façon à prévenir les excès de liquidités et l'inflation. Ainsi l'ont exigé les Allemands, qui gardent du souvenir de l'année 1923 la phobie de l'inflation et veulent préserver la valeur de leurs actifs financiers en prévision de leurs vieux jours.
La future monnaie est d'abord appelée écu, puis euro en raison d'une traduction malheureuse de l'écu en allemand, qui rappelle le mot Kuhe(vache).
Les promoteurs de la monnaie unique affichent leur conviction que celle-ci entraînera ipso facto un rapprochement des économies des États-membres. Ces derniers seront, selon eux, obligés de coordonner leurs politiques économiques, ne serait-ce que pour respecter les « critères de Maastricht », et très vite aura lieu une homogénéisation des économies, les pays les plus pauvres rattrapant les plus riches.
La nécessaire coordination des politiques économiques entraînera, toujours selon les promoteurs de la monnaie unique, une plus grande intégration politique et un renforcement des institutions communautaires. Au bout du compte, l'union monétaire permettra de réaliser enfin le rêve des Pères fondateurs : l'avènement des États-Unis d'Europe (*) !
Dès les années 1990, des penseurs et des économistes de renom, parmi lesquels des Prix Nobel (Maurice Allais, Joseph Stiglitz...), mirent en question ce processus vertueux.
Ils doutaient que la monnaie puisse renforcer les institutions européennes dans un sens fédéral par sa seule existence, sous la pression de la nécessité et des crises. Au contraire, vu la faiblesse des institutions européennes, les crises monétaires risquaient d'exacerber les divergences entre les États membres, aux économies et aux traditions politiques et sociales opposées, avec au bout du compte, le risque d'une implosion prématurée du projet européen.
Ils doutaient aussi que la monnaie unique suffise à rapprocher les niveaux de vie dans la zone euro. À preuve l'union de l'Italie, à la fin du XIXe siècle, qui s'est soldée par une aggravation considérable des écarts de développement et de niveau de vie entre le Sud et le Nord de la péninsule... Faute de protections douanières et monétaires, l'industrie naissante du Mezzogiorno a été instantanément étouffée par l'offensive des industriels de la plaine du Pô, mieux organisés et plus puissants.
Paul Krugman, futur Prix Nobel d'économie, souligna dès 1991 le risque d'une spécialisation régionale par branche industrielle à l'échelle de l'Europe, ce qui aurait pour effet d'accroître les asymétries entre les pays au lieu de les résorber.
En conséquence, pour lui comme pour les autres opposants, le renforcement des institutions communes dans un sens fédéral devait absolument précéder la monnaie unique pour donner à celle-ci le soutien gouvernemental sans lequel elle est vouée à l'échec...
Monnaie unique ou monnaie commune ?
Certains économistes et responsables politiques regrettent qu'ait été écartée une solution médiane qui avait l'avantage de ménager une intégration progressive : la monnaie « commune » (et non unique) et de respecter la diversité des économies et des société.
Il s'agirait d'une devise qui viendrait en complément des devises nationales et servirait aux échanges de l'Europe avec le reste du monde. Cette monnaie commune serait constituée comme un « panier » de toutes les devises nationales, selon le principe du SME créé en 1979, mais la part de chacune de ces devises dans le « panier » pourrait varier de façon à garantir l'équilibre et la stabilité des échanges intra-européens.
Le projet d'union monétaire n'avait pas non plus la cote auprès des spéculateurs. Ceux-ci doutaient de sa viabilité après que les Danois eurent provisoirement rejeté le traité de Maastricht par référendum en juin 1992.
En France, c'est d'extrême justesse que le traité de Maastricht fut entériné par référendum en septembre 1992, au terme d'un débat public intense et d'une très haute qualité intellectuelle : avant l'été 1992 et le référendum danois, les sondages laissaient croire à une approbation massive du traité mais beaucoup de Français changèrent d'opinion en déplorant : 1) que l'on s'occupe de la future monnaie tandis qu'à Vukovar et Sarajevo renaissait l'hydre de la guerre ; 2) que l'on privilégie l'Europe des marchands et des financiers au détriment de l'Europe politique, culturelle et sociale.
Les promoteurs du traité mirent en avant le volet politique du texte et notamment son article 3 sur la « subsidiarité ». Par ce mot emprunté au vocabulaire d'Église, ils assuraient que les instances européennes n'interviendraient désormais que dans les domaines où les instances de rang inférieur (États, collectivités territoriales) se jugeraient incompétentes.
Dans les faits, quand fut appliqué le traité de Maastricht, c'est en sens inverse qu'a joué la « subsidiarité », la Commission de Bruxelles et le Parlement de Strasbourg prenant l'habitude de traiter des domaines les plus incongrus (oiseaux migrateurs, teneur du plomb dans l'eau potable, définition du chocolat, diamètre de la banane...) pour camoufler leur impuissance à aborder les aspects véritablement régaliens : diplomatie, défense, droit social, sécurité, citoyenneté...
Le 1er janvier 1993 débuta la mise en oeuvre du Grand Marché unique conçu par Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne. Et le 26 octobre 1995, dans un discours télévisé célèbre, le nouveau président français, Jacques Chirac, se convertit résolument aux exigences de rigueur imposées par l'unification monétaire.
Au bout du compte, le 1er janvier 1999, un groupe de onze pays (« L'Euroland » : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal) virent leurs monnaies fixées à l'euro par une parité fixe. La Grèce, au prix d'un gros effort de rigueur, rejoignit ce groupe deux ans après ainsi que, dans la décennie suivante, Chypre et Malte, Estonie, Lettonie, Slovaquie et Slovénie. La Grande-Bretagne, toujours « eurosceptique », se tient à l'écart de l'union monétaire.
Aux marges de l'Union européenne, le petit Monténégro, nouvellement indépendant, ne s'embarrasse pas de scrupules : de son propre chef, il a adopté l'euro comme monnaie nationale.
L'euro a connu l'épreuve du feu dix ans après sa naissance, suite à la mauvaise gestion de la crise grecque, et d'aucuns ...
Billets de banque: une occasion manquée de rapprochement
Les billets et pièces libellés en euros devaient introduire l'idéal européen dans la vie quotidienne. Il est regrettable que cette perspective ait été gâchée par l'incapacité des chefs d'État à s'accorder sur des symboles vivants de l'Europe pour illustrer les billets. Ils ont réussi le tour de force d'étaler leur impuissance avec ces billets ne montrant que ponts et portails virtuels qui ne mènent et n'ouvrent sur rien.
Souhaitons que la prochaine génération de billets mette en avant l'exceptionnelle fécondité de l'Europe et ses valeurs universelles. On peut rêver d'un billet qui porterait sur l'une de ses faces Victor Hugo et sur l'autre Jean-Sébastien Bach réunissant de la sorte la France et l'Allemagne dans ce qu'elles ont de plus beau.
On peut rêver d'associer aussi Michel Cervantès et Hans-Christian Andersen, Shakespeare et Homère, Michel-Ange et Rembrandt, Léonard de Vinci et Nicolas Copernic, Marie Curie et Albert Einstein, Mozart et Rubens, Camoens et Sibellius (ou Lonnröt).
Notons tout de même que nos dirigeants ont eu la riche idée de créer le billet à plus forte valeur faciale du monde (500 euros). Simplement pour encourager tous les traficants et mafieux de la planète à se détourner du dollar (il est plus facile de transporter dans une valise un million en billets de 500 euros qu'en billets de 100 dollars) !
Noël est le nom d'une fêtecélébrée chaque année, majoritairement dans la nuit du 24 au 25 décembre ainsi que le 25 toute la journée. En tant que fête chrétienne, elle commémore la naissance de Jésus de Nazareth. Avant la christianisation de l'Occident. telle était appelée Dies Natalis Solis Invicti et correspondait au jour de naissance de Sol Invictus. La date du 25 décembre a été fixée comme grande fête du soleil invaincu (Sol Invictus) par l'empereur romain Aurélien qui choisit ainsi comme date le lendemain de la fin des Saturnalesmais qui correspond aussi au jour de naissance de la divinité solaire Mithra.
La fête de Noël en tant que jour de naissance de Jésus de Nazareth a
conduit à la christianisation de ce « Noël païen » et peut être vue comme une contre-fête opposée par les chrétiens à celui-ci. La première mention de la célébration de la naissance de Jésus de Nazareth le 25 décembre à Rome, se place en 336. Suite à l'édit de Thessalonique, la fête de Noël (du latin Natalis) devient exclusivement chrétienne. Après la chute de l'Empire romain d'Occident, la fête de Yule sera remplacée de la même manière lors de la christianisation des peuples germains et scandinaves. Noël devint une des fêtes chrétiennes les plus importantes durant la période médiévale et fut diffusée dans le reste du monde lors de la colonisation et de l'occidentalisation contemporaine. Aujourd'hui, la fête de Noël s'est fortement laïcisée et n'est plus nécessairement célébrée comme une fête religieuse.
C'est un cadeau de la nature. Pour la première fois depuis près de 40 ans, le ciel de Noël sera éclairé par la lumière de la Lune qui sera pleine dans la nuit du 24 au 25 décembre aux Etats-Unis. En France, elle sera visible le vendredi 25 décembre à 12h11 précisément. Une concomitance qui n'avait plus eu lieu depuis 1977, rapporte la Nasa. Après la Super Lune rouge, ce phénomène a lui aussi son surnom: il s'agit de la pleine Lune froide car elle se produit au début de l'hiver.
La prochaine pleine Lune de Noël ne sera pas visible avant 2034. Profitons en!
Dictons du 25 décembre
Noël au perron, Pâques aux tisons.
Noël au balcon, Pâques au tison. Beaucoup de paille et peu de blé, quand Noël est éclairé. Lune de noël gouverne le temps jusqu'à la Saint-Jean. À Noël les moucherons, à Pâques les glaçons. Les jours entre Noël et les Rois, indiquent le temps des douze mois. Quand Noël est étoilé, force paille, guère de blé. Claire nuit de noël, claire javelle. Quand pour Noël on s'ensoleille, pour Pâques on brûle le bois. Vent qui souffle à la sortie de la messe de minuit, dominera l'an qui suit. Noël sans lune ; de cent brebis il n'en est pas une. Noël humide, greniers et tonneaux vides.
Les signes astrologiques sont autant de repères pour parfaire ses relations avec un individu si on sait les déceler et les utiliser pour aplanir les incompréhensions. Avec un natif du Capricorne (22 Déc au 20 Janvier) on aura un individu plus raisonnable que tout autre né sous un autre signe. D'un tempérament calme, la colère lui est presque inconnue car il fuit les disputes et autres accrochages. Ayant un sens aigu des réalités qui l'entourent, le Capricorne ne prend jamais une situation à la légère. Fiable et honnête, son dévouement aux siens montre que le Capricorne est quelqu'un sur qui on peut compter. Sincère, le Capricorne hait la tromperie au plus haut point.
Au travail, le Capricorne est adepte de l'organisation sans faille, il déteste l'improvisation et l'incertitude. Le Capricorne est en quelque sorte le sérieux personnifié. D'un grand courage, il fait preuve de rigueur, de détermination et d'une endurance certaine dans tout ce qu'il entreprend. Bizarrement, il a plus de mal à gérer ses loisirs. Mais le Capricorne demande beaucoup aux autres et lorsqu'il ne se sent pas respecté, il prend son air timide, devient malheureux et se renferme sur lui même. Avec l'âge, le Capricorne fait vite montre de plus de maturité, il prend confiance en lui et apprécie de se ressourcer dans la solitude.
Malgré ses qualités indéniables, le Capricorne n'aime pas s'entourer de beaucoup d'amis, mais ceux qui le deviennent trouveront en lui un compagnon fidèle, généreux et tendre. Il est honnête dans ses relations avec les autres. Son petit côté avare ne l'avantage certainement pas dans ses relations. Le Capricorne est assez sournois car il n'aime pas exposer ses états d'âmes, au risque de passer pour quelqu'un de froid et dur. Mais c'est une apparence trompeuse. Cependant il faut reconnaître que l'humour et les plaisanteries sont très appréciés par le Capricorne.
D'une nature assez fragile, le Capricorne est néanmoins un battant, il sait faire face aussi bien sur le plan émotionnel que sur le plan physique. Côté santé, il est difficile à soigner. Un Capricorne malade prend malin plaisir à négliger le traitement qui lui a été prescrit. Le Capricorne a souvent des problèmes avec ses articulations, par ailleurs, il est enclin à succomber à la dépression nerveuse: Dalida, Prévert et Molière en sont des exemples probants. Une recherche effrénée de bases solides fait du Capricorne un éternel insatisfait assez cartésien. Trop rigoureux avec lui-même, le Capricorne manque d'imagination et de fantaisie. Introverti et secret, l'apparente froideur du Capricorne est en fait de la pudeur.
En amour, il est bien souvent trop sélectif et perfectionniste. Le Capricorne trouve difficilement chaussure à son pied et partage avec les Vierges le plus gros contingent des célibataires. Mais une fois casé, le Capricorne fait prendre le dessus sa fidélité et sa stabilité. Les signes avec lesquels le Capricorne est compatible :
les Poissons, le Taureau, le Scorpion et la Vierge.
Les chiffres 3, 16, 25 lui sont bénéfiques.
Saturne est la planète qui domine le Capricorne.
La terre est son élément.
Le noir et le brun foncé sont ses couleurs préférées.